D'Warschauer / La Varsovienne
Époque
C’est dans les années 1840-1850, que les mazurkas et les varsoviennes (figures finales de la mazurka) se répandent dans nos régions depuis la Pologne. Cependant, la varsovienne se dansait déjà à Paris vers 1830. Elle doit sa popularité à la diffusion depuis l’Est, d’une mélodie typique, retravaillée en mode mineur par Johann Strauss, sous le nom de "Warschauer".
Origines
Dans toutes les régions où cette danse s’est implantée, elle s’est enrichie d'éléments chorégraphiques traditionnels locaux (Ländler, balancés, pastourelles…). La Varsovienne se retrouve ainsi dans toute l’Europe : en Autriche, en Bavière, en Souabe, en pays de Bade, en pays de Wurtemberg, en Hesse, en Palatinat, en Westphalie, en Silésie, dans les îles frisonnes, en Suisse, en Hollande, en Suède, en Norvège, en Finlande, en Lettonie…. En France, elle est présente un peu partout sous diverses dénominations (valsovienne par exemple).
Caractère
La varsovienne est une version enrichie de la mazurka dont elle a gardé le style et le rythme. Elle se danse par couple et peut être suivie d'une valse lente contrastante. Dans chaque région, des paroles ont été imaginées pour rythmer les airs à danser la varsovienne. Ces paroles souvent peu originales ont essentiellement pour vocation de tenir compte du rythme la danse.
Ainsi à la Robertsau, aux portes de Strasbourg, on rythmait cette danse avec les paroles suivantes :
Mini Schwejermüeder
Diss verdàmmte Luèder
Macht die Màrikknopfle nimmi güet !
Wenn i wisse dät
Dass ' se verecke dät
Wäre d'Màrikknopfle wieder güet !
(Ma belle-mère
Cette maudite personne
Ne réussit plus ses quenelles à la moelle
Si je savais
Que bientôt elle mourrait
Je retrouverai la saveur de ses quenelles !)
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