D'r Meisethàler / La polka des verriers

Au 19e siècle, la société paysanne élabore son répertoire folklorique en combinant diverses tendances du bal moderne avec son patrimoine traditionnel. Ainsi, des gestes, des tracés, des figures symboliques relevant d'anciennes croyances plus ou moins dégradées s'agencent à la façon des contredanses et s'adjoignent la technique de pas des danses tournantes germano-slaves. Extrait de l'Encyclopédie de l'Alsace "Danses Traditionnelles d'Alsace" R. Schneider (conseiller technique et pédagogique des A.T.P. du ministère de l'Education Nationale).

Origine et époque

L'origine de cette danse est relativement floue. Elle pourrait être issue de l’une des chansons d'église réécrites par Heinrich von Laufenberg (1421-1440) dont les copies furent détruites lors de l’incendie de la Bibliothèque de Strasbourg en 1870.

Caractère

La version choisie ici, est une chorégraphie reconstituée par R. Schneider pour le groupe d'Art Populaire de Berstett à partir d'une mélodie recueillie par l'abbé Pinck. Elle marie avec vivacité, pas marchés tournés, changements de pieds, sursauts, dans un jeu de couple avec une chaîne sursautée en double huit, suivie d'un refrain de polka tournée par couples. Cette danse technique et très enlevée est fort appréciée des bons danseurs du Kochersberg.

> Téléchargez la fiche descriptive détaillée ci-contre.

> Visionnez les pas de danse ci-contre.